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JagFan - Fan de l'Atari Jaguar !

12 mars 2018

ça se joue avec les pieds...

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International Sensible Soccer

1995 - Telegames (développé par Renegade)

Football

La coupe du monde des liliputiens

Des petit sprites qui courent histériquement partout sur la pelouse... Une balle, telle une savonette, qui rebondit dans tous les sens... Dans la lignée d'un Kick Off, voici Sensible Soccer, un classique du genre, qui fit les beaux jours des fouteux sur Amiga et Atari ST.

International Sensible Soccer - Screenshot

Sur Jaguar, Sensible Soccer tente donc, par l'entremise de Telegames, de s'imposer comme la référence absolue du jeu de foot. A la vue des options et du nombre d'équipes disponnibles, on n'est pas loin de se l'imaginer avant d'y jouer.

JPP et Canto en mode 8-bit

Hélas, une fois la cartouche enfournée, la 64-bit d'Atari se transforme en une inoffensive console 8-bit, tel un fauve se métamorphosant en un tout petit chaton les nuits de pleine lune. Les graphismes sont juste dignes de la Master System, avec une pelouse toute verte (plus ou moins verte suivant les lattitudes où l'on joue, voire recouverte de neige) et des petits sprites, certes mignons, mais très peu détaillés.

C'est dire : les menus d'option me semblent plus travaillés que le jeu lui-même !

International Sensible Soccer - Screenshot

L'intérêt est ailleurs, me direz-vous... Or, en plus d'être totalement indigne techniquement pour le support, Sensible Soccer n'arrive même pas (ce n'est que mon avis) à être aimable coté jeu.

la légende du baby-foot fou

Même en mode novice, la difficulté est redoutable. Les matchs sont hasardeux et tout va trop vite pour moi.

J'ai cette affreuse sensation de ne rien pouvoir contrôler. La ballon ne colle pas aux pieds. Et le CPU récupère la balle avec une facilité déconcertante, en étant le plus souvent derrière nous (ce qui est totalement aberrant). Les matchs ont des allures de parties sur un baby foot fou, avec une balle sans cesse dans les airs et où l'adversaire ferait roulette sur roulette. 

international_sensible_soccer_telegames

Si j'ai trouvé une astuce pour pouvoir marquer (bourriner le bouton de tir par exemple) et que j'ai fini par vaincre l'adversaire (notamment un 2-1 contre le Brésil, qui restera certainement dans les annales), je cherche encore où se trouve le plaisir dans cette cartouche.

Je me dis qu'il suffirait d'y jouer avec un camarade pour retrouver le sourire. Avec le mode 2 joueurs, au moins, on est d'accord, tout le monde se trouve sur un pied d'égalité. Je suis persuadé que dans ce cas, Sensible Soccer peut être très amusant.

Des volontaires ? 

Non, je n'aime pas International Sensible Soccer, un jeu très frustrant et honteux pour le support. 

Sachez que si je n'apprécie pas le jeu, je ne veux pas non plus vous en dégoûter. Je sais qu'il est apprécié par toute une communauté de fans qui ont su dompter cette jouabilité si particulière (le ballon ne "colle" pas aux pieds) et cette action rapide digne d'un baby foot fou. 

Note_JagNote_Jag

la fiche du jeu sur AtariAge : https://atariage.com/software_page.php?SoftwareID=2559

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1 mars 2018

Player One aime la Jaguar !

Parmi les revues de la sphère vidéo-ludique, le magazine Player One a rarement été tendre avec les jeux Jaguar. Ils servaient le plus souvent à remplir les colonnes de la rubrique "vite vu" quand ils n'étaient tous simplement pas testés. Le ton était désagréable avec une condescendance mal placée et des tests bâclés (on sentait à la lecture qu'ils n'y jouaient que 5 minutes).

Quelques exceptions toutefois comme ce test du jeu de méchas Iron Soldier :

Player One n°49 (Janvier 1995) - Page 094

Player One n°49 (Janvier 1995) - Page 095

 

9 janvier 2018

Ground control to Major Tom

zero 5

Zero 5

1997 - Telegames (développé par Caspian Software)

Shoot 3D

Space oddity

Dans les cercles très fermés (obscurs et enfumés) des Jaguaristes, Zero 5 jouit d'une solide, excellente et néanmoins inquiétante réputation... Celle d'un jeu dur sur l'homme, séparant le bon joueur du mauvais, le fan du profane, le vrai du faux. 

Zero 5 - Screenshot

Une sorte de Tempest 2000 hardcore, à la difficulté sauvage et presque indomptable, un jeu qui vous rentre dans le lard comme aucun jeu ne l'aura fait auparavant sur Jaguar.

Take Control

Une invasion extra-terrestre, une de plus ! Sur ce postulat antédiluvien, Telegames nous convie à un shoot 3D rythmé par une techno brutale et n'ayant que faire des sentiments et des histoires. Au menu : 15 longues missions suivant trois modes de jeux. On commence par le shoot avec une vue derrière le vaisseau (nommé BAM BAM dans le jeu), lequel en statique ou presque, tire sur tout ce qui bouge.

Alors même si tout est scripté comme dans un bon vieux rail shooter, la caméra prend ses libertés pour dynamiser l'action, tantôt elle se colle à l'arrière train du vaisseau, tantôt elle laisse notre engin errer loin dans l'espace.

Résultat de recherche d'images pour "zero 5 jaguar"

On a ensuite droit à du shoot en free 3d, à la manière d'un Wing Commander. A bord d'un gros vaisseau équipé de quatre canons et d'un précieux radar, on a la possibilité de tourner à 360° pour descendre les ennemis qui nous assaillent de toute part. 

Et puis il y a le mode "tunnel", où l'on est lancé à grande vitesse dans des galleries sur la surface d'une base orbitale, genre "assaut sur l'Etoile Noire". Un passage qui décoiffe : la vitesse est hallucinante avec un nombre important d'obstacles et la possibilté d'avoir la tête en bas. 

Hot Spicy

Chacune des missions proposées est un challenge de taille : longue, garnie en ennemis nous attaquant de tous les cotés, sur un rythme martelé par une musiqué déchaînée. Notre barre de vie descend vite et la moindre erreur de visée est sanctionnée lourdement. 

La difficulté est telle qu'elle nous obligera à aiguiser des réflexes de l'impossible. Il faudra également user intelligemment des power-ups, dont le système a le grand mérite d'être peu conventionnel. C'est en effet à nous de dire durant la partie ce que nous apportera tel power-up et de jongler entre puissance de tir, santé ou points. L'arme spéciale (un laser continue) n'est pas non plus un gadget, l'utiliser avec parcimonie, au bon moment, sera un gage de survie.

Zero 5 - Screenshot

Finir la 1ère mission est en soi un petit exploit qui signe presque votre expertise dans le jeu, comme un adoubement. Vous avez compris ce qu'il faut faire. Maintenant, place aux choses sérieuses ! Après plusieurs heures de jeu, où se cumulent joies intenses et hautes frustrations, j'ai fini par atteindre la cinquième mission, soit le tiers du jeu !

Et ce n'est pas faute d'y avoir joué, Zero 5 a un coté "t'es pas cap d'y retourner" qui titille bien et fait qu'on enchaîne les parties malgré les Game Over qui se succèdent. Comme récompense, débloquer une mission en la finissant permettra d'y jouer à volonté, juste pour le plaisir, et de s'améliorer.

Adrénaline

La réalisation oscille entre une 3D primitive face pleine, qui pour les mauvaises langues serait indigne de figurer sur Playstation, et une animation ébouriffante, fluide et véloce, nous basculant rapidement dans la 4ème dimension.  Le seul défaut notable pour ma part, est qu'il est parfois difficile de bien se rendre compte des directions de notre tir et des ennemis (essentiellement sur le premier mode de jeu), surtout lorsque ces mêmes ennemis tournent autour de nous. On va dire que cela fait partie de la difficulté.

Résultat de recherche d'images pour "zero 5 jaguar"

Et puis merci... ô grand merci à l'absence d'auto-fire ! L'action sur fond noir est rythmée par le martellement que l'on occasionne sur le bouton tir et les explosions successives des ovnis et autre worms de l'espace.  La techno et les voix digitalisées ajoutent à l'ensemble une haute dose de frénésie, une intensité qui nous laisse au bord du gouffre, à chaque seconde, alors que la difficulté augmente... 

En libérant des sensations sans filtre, Zero 5 fait un drôle de pont entre lui et Space Invaders de 1978, comme si aucun autre jeu, pas même un Mario, n'avait existé entre. C'est assurément le jeu le plus dur sur ce support, et l'un des plus gratifiants aussi, la moindre des victoires procurant une joie intense et l'envie tenace de continuer à jouer.

Note_JagNote_JagNote_JagNote_Jag

la fiche du jeu sur AtariAge : https://atariage.com/software_page.php?SoftwareLabelID=1116

8 janvier 2018

Mon score sur Zero 5

92.055 pts

en enchaînant les 4 premières missions sur l'indomptable Zero 5.

92055 pts Zero 5

 

Bientôt le test ! ;)

2 janvier 2018

Double Dragon Nul

Double Dragon V

Double Dragon V - The Shadow Falls

1994 - Tradewest

Baston

la chute d'un Mythe

King des bornes d'arcade à la fin des années 80, Double Dragon nous mettait dans la peau du karateka Jimmy Lee. Sa douce Marian (une cousine de Peach) venant de se faire kidnappée par un affreux jojo, ni une, ni deux, on devait fracasser sans relâche du loubard tout juste sorti de prison dans des rues malfamées et des usines désaffectées. Cogner tout ce qui passait, l'oeil rivé vers l'horizon... 

DoubleDragon1

Quelques épisodes plus tard, les papas de Double Dragon, Tecnos ont laissé la place à Tradewest pour un Vème opus que personne n'attendait... Vu qu'à l'époque, il n'y avait pas d'épisode IV (il sortira en 2016!), que le III avait laissé les joueurs bouches bées par sa médiocrité et que le dessin animé Double Dragon, dont s'inspire ce jeu, est parfaitement grotesque.

Donc le V sortit et un cataclysme s'abatit sur la Terre. Fini l'ambiance urbaine des années 80, place à un univers SF ringard aux couleurs fluos. Fini le beat-them-all et cette progression à coups de mandales dans les niveaux, Double Dragon est désormais un jeu de baston un-contre-un à la Street Fighter II, comme les kids en raffolaient dans les années 90. 

Le résultat à l'écran : un saccage en bonne et due forme et une pierre tombale pour la saga...

Moche comme un Pou

Outre l'écran titre qui entretient le mystère et l'illusion (une grosse tête de méchant éclairée par des éclairs), la plus grande satisfaction et le plus grand réconfort que j'ai trouvé dans ce Double Dragon V se trouve dans le manuel. Oui, le manuel, ce livret, intégralement en papier et dans un noir et blanc économique. Il décline les habituelles explications des commandes et des menus dans une bande-dessinée. Alors certes, on a affaire à un comics de seconde zone et le look surligné des personnages laisse un affreux doute quant à la qualité du jeu, mais l'idée est amusante.

DoubleDragon2

Car une fois le jeu lancé, c'est la stupeur mélée a un certain effroi qui nous assaille sans jamais nous lâcher. Les frères Lee sont méconnaissables : de grosses têtes boursouflées sur de petits corps. Ils ont l'allure de Playmobils mal proportionnés et surtout, ils sont armés d'épées. Pourquoi ?! On ne pourra même pas, comme dans les précédents jeux, jouer du poing avec eux.

Impossible de se consoler avec le reste du Roster : un mélange de mutants proches de l'aubergine et de cyborgs rouillés qu'on aurait trouvé sans mal à la déchetterie du coin, la palme du perso malaisant et craignos (de toute l'histoire du jeu vidéo ?) revenant à la dominatrice Dominique. Avec sa couette, son fouet et sa tenue SM moulante, c'est le tue l'amour imparable !

Des duels absurdes

Sur une musique au bontempi, la barre de vie de l'adversaire descend lentement, car l'ennemi se défend en permanence nous laissant très peu l'occasion d'enchaîner les combos. L'animation est dégueue et la baston finit vite par ressembler à du "je te tape, tu me tapes, je te tape, tu me tapes" stupide et sans fin. Le Timer sera au final le grand vainqueur du combat puisque c'est lui, trop souvent, qui mettra fin à ces matchs interminables...

double_dragonV

La meilleure façon de gagner sera alors de spammer. Bourriner stupidement le même bouton. J'ai même l'astuce qui achèvera n'importe quel adversaire sans crainte : il suffit de laisser appuyer vers le haut, notre personnage sautera alors comme un cabri, sans discontinuer, et ensuite de matraquer pied ou poing. Victoire assurée ! L'ennemi est en effet incapable de contre-attaquer sur des attaques aériennes, il bloquera comme il pourra, avant de voir sa barre de vie rongée peu à peu.

double_dragon3

Parfait pour voir la fin du jeu et la grande destinée de nos héros (avec une vignette de fin comme dans Street Fighter II) ! On sera alors heureux d'apprendre que Sickle, le Punk ailé, aura ouvert son salon de coiffure ou que Jimmy Lee aura récupéré une énième fois sa douce Marian, tout en enfermant le méchant en prison.    

Le comble du ridicule est que cette version Jaguar est encore plus nulle que celles parues sur 16-bit !! Car sur Super Nintendo et Megadrive, on a droit à 4 persos supplémentaires (la version Jaguar les promet au dos de la boîte, je les cherche encore...), une meilleure animation (même si elle reste bien médiocre), des persos plus gros et des combats qui ressemblent d'avantage à des combats. Le seul avantage de cette version Jaguar 64-bit serait des décors plus fins, avec des couleurs plus criardes encore. 

Ne cherchez plus, le voici, LE jeu le plus pourri de la Jaguar. Du design d'un mauvais goût absolu au gameplay débilitique, ce cinquième volet anéantit, que dis-je atomise, la licence mythique de Double Dragon et ébranle la foi que j'ai pour le jeu vidéo (et pour la Jaguar). Atroce !

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la fiche du jeu sur AtariAge : https://atariage.com/software_page.php?SoftwareLabelID=1079

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21 décembre 2017

Happy Alien Xmas !

Instant nostalgie avec un test d'Alien Vs Predator, extrait du premier numéro de CD Consoles, datant de Novembre 1994.

Je profite de ce post également pour vous souhaiter à tous de joyeuses fêtes !

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La mention "existe aussi sur Super Nintendo" juste au-dessus prouve qu'il y en avait de la bonne à l'époque ! Oui, il y a bien un beat-them-all en 2d portant le même titre sur Super Nintendo, mais hormis ce titre qu'il partage, ce ne sont absolument pas les même jeux... La preuve en image :

 

Alien_vs

 

19 octobre 2017

Jaguar is not dead !

la Jaguar n'est pas morte !

3 nouveaux jeux sont à paraître en novembre :

2017_PRGE_Jaguar_Games

Jeff Minter Classics (une compile de 2 jeux Llamasoft), Escape 2042 (le jeu d'infiltration d'Orion) et Astrostorm (un Asteroïd like) seront disponibles sur le site AtariAge, qui a pris soin de les éditer : https://www.atariage.com/

!!! ILS SONT DESORMAIS DISPONIBLES EN PRE COMMANDE !!!

12 octobre 2017

Par le pouvoir du CPC du crâne ancestral !

club drive

Club Drive

1994 - Atari

Course 3D

Club désastre

Ce jeu de course a une sinistre réputation... Celle d'être LE pire jeu de la console, une catastrophe industrielle qui a entraîné la Jaguar et ses 64-bit dans les tréfonds de tous les classements vidéo-ludiques. Et je m'étais juré de ne pas y toucher, de ne pas salir la passion qui m'anime.

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Le risque, je le mesurais depuis des années, était que je revende toute ma collection par dépit... Malgré cette promesse de damnation éternelle, j'ai quand même fini par céder, lâchement. La "collectionnite" a pris le dessus : j'ai acheté Club Drive !

Je n'ose même pas vous raconter l'histoire qui nous est narré dans le manuel, un truc tout droit sorti de la tête d'un enfant de 4 ans. Difficile en effet de chercher une cohérence entre un circuit à la "Micro Machines" au ras du parquet, comme si on était une majorette manipulée par un gamin, le Far West et la ville entre guillemet "réALisTe" de San Francisco. Sachez juste que vous êtes dans un parc d'attraction pour voitures (!)... Et que du coup, tout s'éclaire et tout s'explique !

3D des Temps Anciens

Ce qui frappe dès les premières secondes de jeu, c'est cette 3D préhistorique (à une époque où Daytona U.S.A sévissait dans les salles d'arcade) faite de faces pleines, grossières et sans détail, avec des couleurs unies et criardes. On cherche rapidement à savoir ce qu'est sensé représenter tel ou tel rectangle de couleur se perdant dans le décor. Un rendu qui rappelle les glorieuses tentatives dans ce domaine sur les CPC à cassette et autres ZX Spectrum du milieu des années 80.

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Concernant l'animation et les contrôles, c'est médiocre... pour rester poli. Plutôt qu'une boîte manuelle pour passer la 5ème, la vitesse est à choisir dans les options juste avant la course : SLOW ou FAST. Or dans les 2 cas, le jeu montre ses limites : la sensation de vitesse est inexistante en mode "slow" et en mode "fast", le bolide s'avère juste incontrôlable. 

Pourtant, tout n'est pas aussi ignoble qu'on peut se l'imaginer. Certaines zones de course surprennent par leur taille, surtout en comparaison de ce qu'il y avait à l'époque. En mode course simple, San Francisco et le Far West sont deux petits mondes ouverts qui méritent le coup d'oeil une fois passé l'effroi (si toutefois, l'effroi arrive à passer).

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Le passage dans la maison est aussi sympathique avec une télé où s'anime un Pong et un improbable chat rouquin cul-de-jatte qui avance sur la moquette tel un camion sans roue.... Ce qui provoque toujours un grand éclat de rire.

Faites vos jeux !

Le jeu propose 3 types de jeux : la course simple, la collecte de baballes (de l'exploration à la Cybermorph) et le jeu du chat et de la souris, jouable uniquement à 2 joueurs. Le tout sur 4 environnements : maison, far west, San Francisco et rampes de skate (!).

-La collecte des "power balls" amuse (si, si...) et permet de s'habituer sans risquer de péter les plombs au maniement du bolide. Un conseil : évitez les vues extérieures, le véhicule, en plus d'être horriblement laid (une juxtaposition de rectangles et de carrés), n'est pas très maniable. Préférez la vue initiale, cette vue intérieure permet de bien voir les virages et les obstacles, et rend l'expérience -presque- agréable. 

club drive SF

-Le mode course classique a ceci d'original, comme précisé plus haut, qu'il ne se borne pas à des circuits fermés (à l'exception du tracé du Skate Parc), ce sont des "bacs-à-sable" où on est libre d'aller où on veut, avec des raccourcis partout, des impasses, des passages secrets et même des easter-egg chelous. C'est là LA vraie bonne surprise du jeu. 

-Le mode 2 joueur reste à tester pour ma part. Mais pour ça, il faudrait que je trouve une victime consentante, parfaitement consciente des risques pour sa santé mentale. [edit : j'ai fini par trouver un camarade de jeu et honnêtement, ce fut une franche rigolade, surtout sur le jeu du chat et sur la collecte de baballes...]

Je pense que Club Drive misait beaucoup sur ce mode 2 joueur, car on fait vite le tour du jeu en solo. Et pour cause, le jeu n'est pas punitif. Il n'y a aucune contrainte de temps, pas de compte à rebours et aucun challenge qu'on trouve habituellement dans ce type de jeu, comme un championnat ou d'autres bolides concurrents. Il s'agira juste de battre ses records.

Moche, lent, ridicule, Club Drive cumule et accumule tous les défauts repoussoirs. Mais Ô surprise, il reste sympathiquement nul, avec un coté "bac à sable" vraiment pas désagréable. Ce qui le sauve de justesse de la poubelle.

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la fiche du jeu sur AtariAge : https://atariage.com/software_page.php?SoftwareID=2490

11 septembre 2017

Dans le repaire de Smaug...

dragonslair

Dragon's Lair

1995 - ReadySoft

Dessin animé interactif

Ciné magique

Pour libérer sa jolie princesse Daphné des griffes d'un ténébreux dragon, Dirk, un téméraire soldat de la garde, va devoir se perdre dans un sinistre château et passer par une enfilade de salles bourrées de monstres et de pièges... Là, débute les ennuis...

S'il ne brille pas par son histoire, Dragon's Lair a surtout marqué la grande Histoire du jeu vidéo en étant le tout premier dessin animé interactif !

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Avec une pointure de l'animation comme Don Bluth aux commandes (ancien de chez Disney, réalisateur de Fievel et le Nouveau Monde ou d'Anastasia), le jeu d'arcade qui date de 1983 (!) est particulièrement impressionnant pour sa réalisation. On se tient devant un véritable dessin animé, quelque part entre un Disney classieux et un Tex Avery déjanté.

Alors bien entendu, l'interactivité est limité, on n'est pas libre de nos mouvements, tout est scripté. Il s'agit bien d'un film et les séquences d'animation se débloqueront en appuyant sur le bon bouton.

Un D.A dont Vous êtes le Héros

Le jeu a le grand mérite d'être clair dans ses intentions : vous allez mourir jusqu'à plus soif, et ce dans la joie et la bonne humeur. On sent d'ailleurs que les animateurs, bien sadiques, se sont fait plaisir à ce niveau là. Avec sa dégaine un peu gauche de grand duduche, Dirk est le parfait cobaye pour expérimenter toutes les morts cartoons du jeu : se faire cramer, bouffer, étouffer, liquéfier, empaler etc... 

Pour éviter ça, il faudra donc choisir et enchaîner les bonnes actions au bon moment. Et cela se joue parfois à la fraction de seconde près ! 

Dragon s lair 4

On touche là à un point qui peut fâcher le joueur manquant de patience. D'autant qu'il y a certains passages sur lesquels on peut légitimement s'arracher les cheveux, car il est parfois difficile de savoir à quel moment précis enclencher l'action, voire même quelle action il faut faire, faute d'indice.

Dans la Salle des Tortures 

J'ai longtemps considéré ce genre de jeu, et ce jeu en particulier, comme une torture. Une fois les 5 vies passées, j'avais le sentiment qu'il fallait tout recommencer depuis le début, quelque soit son avancée dans le château (ce qui est faux). J'avais rapidement lâché l'affaire. Découragé.

Dragon s lair 1

Or il y a bien des checkpoint toutes les 6 salles environ, et les continues sont infinis. Le jeu est aussi très court, donc si on progresse sur une série de salles, on se rapproche à grands pas de la fin. Le jeu est bien moins punitif qu'il en a l'air, si tout simplement, on accepte son challenge et le fait de mourir cent fois pour faire un pas.

DragonsLair 2

Ayant compris le "truc" (appuyer sur un seul bouton à la fois, temporiser, bourriner ou laisser appuyer sur le même bouton sur certaines séquences) depuis que j'ai terminé Space Ace, l'autre dessin animé interactif de Don Bluth, mes aprioris se sont tous envolés. La progression dans ces salles bourrées de pièges a quelque chose de très amusant et de très addictif.

J'ai fini le jeu, avec grande joie, après avoir été un temps bloqué à la séquence du damier psychédélique (sur Jaguar CD, c'est la 28ème salle sur les 30 que compte le château) avec des grosses billes de couleurs qui nous roulent dessus. Ce passage, que je nomme "Marble Madness", exige du pur timing... 

"Drink Me"

Cultissime jeu d'arcade ayant intronisé le genre du DA interactif, Dragon's Lair est un véritable classique et il s'apprécie comme tel, comme un excellent vin racé. Le jeu accumule des moments de bravoure dans une ravissante ambiance Héroïc Fantasy, proche de celle que l'on retrouvera trois ans plus tard dans Taram et le Chaudron Magique des studio Disney.

Il y a un grand soin apporté aux décors, susceptibles de s'écrouler à tout moment, et au design des créatures rencontrées, tantôt comiques, tantôt sérieuses. Ces dernières comme le Chevalier Noir inspirent souvent la crainte et le respect. Toute cinématographique, la mise en scène est enlevée et beaucoup de détails humoristiques viennent la ponctuer comme le fameux "Drink Me".

dragon's lair 2

Cette conversion sur Jaguar CD pixellise un peu, surtout en comparaison de la borne d'arcade ou de celle qui tourne sur Cd-I, mais la qualité de la vidéo en plein écran reste très honorable pour l'époque. A noter qu'il n'y a pas de salles aléatoires comme dans l'original, ce qui amoindrit la difficulté. Seul le sens de l'image change parfois, pour mettre à mal nos petites habitudes. 

Soyez-en averti, les débuts sont très difficiles, et le découragement n'est jamais bien loin. Il faut juste comprendre la mécanique du jeu, prendre le coup.

Une fois passé ce cap, le plaisir de progresser dans ce château infernal est total ! Dragon's Lair est un "Die and Retry" amusant et classieux, avec une réalisation digne de son support.

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la fiche du jeu sur AtariAge : http://atariage.com/software_page.php?SoftwareLabelID=1081

7 septembre 2017

Passer de 50hz à 60hz, la Jaguar est sur le Grill

ATTENTION, CECI N EST PAS UN TUTO

Je ne suis pas réparateur et je ne m'y connais pas du tout en technique. C'est plus un petit reportage histoire de marquer le coup. Pour le tuto, je donne un lien en bas de ce billet.

La séquence bidouillage s'est déroulée chez mon copain d'enfance, Adrien, qui durant une petite heure a fait parler son talent et a jouer du fer à souder. Objectif : débrider la console, la faire passer de 50hz à 60hz à l'aide d'un petit interrupteur. Une formalité pour mon camarade qui a déjà réanimé une NES et débridé entre autres machines une MASTER SYSTEM.

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Voici la table des operations. La voir dans cet état m'a fait tout bizarre. A noter que l'imposante carte de la Jaguar est protégée par une coque en métal que l'on voit au fond.

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Le matériel disponnible : Du fer à souder, des pinces, du cutter. De la récup pour les fils et l'interrupteur.

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La résistance R140 (ici cerclée en rouge) est toute petite, à peine un ou deux millimètres, et c'est elle qui bride la Jaguar européenne à 50hz. L'enlever suffit a monter votre console en grade !

Un interrupteur permet de switcher de l'un à l'autre mode, soit en 50hz soit en 60hz. Quelques soudures avec des yeux de lynx pour ne pas que les fils conducteurs se touchent (et il en faut car c'est minuscule). 

IMG_20170906_122945 - Copie

Après deux petits coups de perceuse à l'arrière de la console, on range le tout dans son habitacle, on glisse l'interrupteur dans le trou nouvellement fait, on visse et on ferme.

Le résultat est bluffant, le petit interrupteur, discret, ne dénote pas du tout et donne même une touche retro. A l'écran, je redécouvre certains jeux. Pitfall est par exemple en plein écran, sans les fameuses bandes qui rapetissaient l'écran de jeu. Et le message d'erreur de Dragon's Lair, seul jeu à tourner exclusivement en 60hz, est également un mauvais souvenir. Un des ces quatre matins (pas eu l'idée de prendre la photo), je posterai la photo de la bête avec son interrupteur. 

Un grand merci à Adrien !!

Un tuto en ligne sur le site d'Oldies Rising : 

http://www.oldiesrising.com/AmanoSkin/oldiesrisingtutos.php?titre=Switcher%20sa%20Jaguar

11 juillet 2017

Jagfan est sur Instagram ;)

Jagfan fait sa tournée des réseaux sociaux : après la page Facebook, le compte Instagram

histoire de partager toutes les photos et les news du blog...

https://www.instagram.com/atarijagfan/

Atarijagfan

18 mai 2017

Dragon's Lair et son implacable message d'erreur !

Dragon's Lair

Sans zonage, la Jaguar (et le Jaguar Cd) pouvait se targuer de faire tourner tous les jeux quelque soit son pays d'origine. Tous, sauf un ! Dragon's Lair ne tourne que sur les Jaguar NTSC (led rouge) venant des U.S et qui font tourner les jeux en 60 hz.

message d'erreur Dragon's Lair

Hélas, ma Jaguar est une console européenne PAL (led verte) bridée à 50 hz. 2 solutions : acheter une nouvelle console, ou bricoler la mienne. Il paraît que c'est simple avec un interrupteur qui permet de switcher la console en mode 50 hz ou 60 hz, mais je n'ai jamais bidouillé de ma vie. Donc pour l'instant, j'ai opté pour l'instant pour la 3ème option : rester Zen ! :)

EDIT du 07/09 : Du nouveau depuis la parution de ce billet. Grâce au talent d'un ami pour la bidouille, ma jaguar s'est transformé en fauve. Avec un petit interrupteur qui la débride, à moi la joie des jeux en 60hz. Plus de grosses bandes écrasant l'écran de jeu sur Pitfall ou autres, les jeux sont en plein écran. Ils sont plus fluides aussi. Et surtout Dragon's Lair marche sur Jaguar Cd. A moi les Game Over de l'infini ! Bientôt un petit reportage photo sur le démontage et le bidouillage de la Jaguar. Et le test de Dragon's Lair, une fois fini !

14 mai 2017

Dirk, perdu dans l'espace

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Space Ace

1996 - ReadySoft

Dessin animé interactif 

Borf Contre Attaque

Avec Dragon's Lair paru sur borne d'arcade en 1983, un ancien animateur des studios Disney nommé Don Bluth créa un tout nouveau genre de jeux vidéo : le dessin animé interactif.

On y incarnait un chevalier téméraire pérégrinant dans un château bourré de pièges. Il fallait choisir la bonne action à la seconde près, sous peine de morts affreuses et irrésistiblement cartoons. Malgré sa difficulté démente, le jeu fit sensation (il dénotait franchement à coté des autres jeux de l'époque qui ne proposait que quelques pixels sur fond noir) et fit un véritable carton, ce qui encouragea l'équipe de Don Bluth a signer l'année suivante un autre jeu sur le même principe. 

Space Ace

Space Ace vit ainsi le jour. On retrouve la même veine comique qui animait Dragon's Lair mais cette fois-ci tout ce passe dans l'espace dans une ambiance de Space Opera proche de Star Wars. Pour le pitch, notre tendre Kimberley vient de se faire enlever par des extra-terrestres. Sous les traits d'un ado, pouvant se transformer sous l'effet d'un rayon en beau gosse musclé à la mâchoire carrée, à nous de jouer les héros et de triompher des E.T pour la sauver.

GET ME OUT OF HERE !

Avec l'avennement des consoles à Cd dans nos foyers au milieu des années 90, l'éditeur Readysoft s'est appliqué à adapter les 2 jeux de Don Bluth, et même une production maison nommée Brain Dead 13, devenant ainsi les spécialistes du genre. Pour ne parler que de Space Ace, la conversion sur Jaguar Cd est honnête mais la résolution n'est pas optimale. C'est pixellisé, alors moins que sur Mega Cd mais bien plus que sur Cd-i dont la version s'apparente en comparaison à un "arcade perfect". Au niveau de la bande son, c'est pas mal, la musique est déjantée mais les bruitages manquent de péter aux oreilles, le son étant un peu voilé

Space Ace 1

Passé ces constats, l'aura disneyenne est bien là, le style graphique de Don Bluth partagé entre Tex Avery et Disney est génial et les animations aux amphètes sont toujours aussi remarquables, d'autant plus que le rythme des séquences est particulièrement soutenu. Sur Space Ace, un cap a même été franchi depuis Dragon's Lair. Ici ça s'enchaîne non stop, sans aucun temps mort...

Du die and retry... and die

Que ce soit sur une base orbitale ou dans l'espace, ç'en est même exagéré : action totale à fond les ballons, montage pétaradant et un piège toute les secondes ! Les détracteurs du jeu ont d'ailleurs beaucoup reproché ce coté épileptique à Space Ace, l'action peu lisible au premier coup d'oeil accroissant de manière exponentielle la difficulté.  

Or -et c'est un joueur allergique à la base à ce genre qui parle- il est possible de progresser dans cette suite de QTE hardcore sans rager, s'arracher les cheveux et jeter console et télé du 9ème étage.

Space_Ace_3

Les commandes sont très simples : haut, bas, gauche, droite pour les directions à prendre et tir pour blaster les ennemis. L'erreur qu'on commet (et que j'ai commise) au début, et fait qu'on se décourage très vite, est d'appuyer sur plusieurs boutons en même temps ou de les enchaîner trop rapidement. Or pour progresser,  il faut juste appuyer sur un seul bouton pour que la séquence suivante s'enclenche, pas deux boutons, pas trois, un seul. Alors des fois il faut les enchaîner et des fois il faut temporiser. Des éléments du décor clignotent et donnent de précieux indices sur la voie à prendre. Lorsque qu'on a compris quelles actions faire à la chaîne, ça devient nettement plus simple, d'autant qu'on peut souvent anticiper les actions.

C'est un coup à prendre et même si pour le commun des mortels, ça reste du "Die and Retry" intense et intensif, je trouve que Space Ace est bien moins dur ou stressant qu'il n'y paraît. Même une fois les 5 vies passées, le continue nous ramènera au niveau précédent la dernière étape qu'on a débloqué, ce qui est assez peu punitif.

"Energize", le Rayon des Champions

L'autre bon point est qu'on a la possibilité de prendre différents chemins pour arriver au bout d'une séquence, si on active ou non le rayon "ENERGIZE". Ce rayon nous transforme alors en Héro Badass pour des séquences d'action démente, plus que mouvementées (et pas forcément plus simples). Le plaisir est vraiment de découvrir tous les passages possibles, et notamment les raccourcis qui permettent de ne pas se prendre la tête (surtout si d'aventure on veut reprendre tout depuis le début). 

Au final, j'avoue m'être pris au challenge du jeu, oubliant mes à-prioris très négatifs sur le genre, j'avoue que progresser même d'une demi-seconde procure du plaisir. J'ai aussi eu la chance d'y jouer à deux, à tour de rôle, et c'est assez stimulant voire bien plus marrant que tout seul. 

SpaceAce2

La question est pourquoi je ne me suis pas frotté du coup au mythique et séminal Dragon's Lair sur Jaguar Cd ? J'ai découvert en fait que Dragon's Lair est le seul jeu Jaguar a ne pas fonctionner sur ma bonne vieille Jaguar PAL bridée à 50 hz. Il faut impérativement une console américaine ou bien bricoler sa Jaguar pour la débrider (ce que j'ai fini par faire), et passer en mode 60 hz. Sinon, le jeu se lance quelques minutes et se bloque avec un message d'erreur d'une injustice totale. Space Ace ne souffre pas de cette tare et marche à merveille.

En conclusion, Space Ace est un dessin animé interactif dopé au amphétes, allant au rythme d'un grand huit garni de loopings, et met la barre haute en termes de pièges en pagaille.

Ce "Die and Retry" désarçonne et puis petit à petit, le charme du jeu, bourré d'humour, agit. La progression seconde après seconde procure même beaucoup de plaisir. Un conseil : n'hésitez pas à y jouer avec un camarade (ou une camarade), c'est stimulant et très amusant.  

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la fiche du jeu sur AtariAge : https://atariage.com/software_page.php?SoftwareLabelID=1107

11 mai 2017

Escape to Orion

Après une escapade sur Playstation, Megadrive, Game boy et Steam, Orion_ retrouve la Jaguar avec ESCAPE 2042 - The Truth Defenders, un nouveau jeu de plates-formes futuriste qui promet beaucoup :

2042

En vue de la prochaine sortie, il est possible de se manifester pour le réserver, afin qu'Orion_ produise le nombre exact de cartouches. ça se passe sur le forum YARONET : http://www.yaronet.com/topics/187415-escape-2042-the-truth-defenders

3 avril 2017

1.894.135 !!

Partie mémorable sur Defender 2000 qui s'est terminée avec fracas au niveau 38.

Au final 1 894 135 pts et un peu de tachycardie :).

Highscore Defender 2000

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